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Les épiceries sud-américaines sont sous-représentées à Paris

Cherchant à confectionner des plats typiques d’Equateur et du Brésil, j’ai voulu acheter des produits locaux … et ce ne fut pas une mince affaire, même à Paris !

 

Le Bon Marché, rive gauche


Le Bon Marché Rive Gauche disposant d’un grand choix alimentaire et de produits d’origines diverses m’a semblé être une bonne option. Cependant à part une grande collection d’eaux minérales, j’ai été déçu par le peu de choix de produits sud-américains : des sauces salsas, des tortillas et des haricots rouges en boite …

Ce lieu magnifique et riche en produits haut-de-gamme (caviar, truffe, et foie gras) est donc parfait pour les emplettes du Nouvel An.
Cependant, le rayon « produits du monde » est décevant.

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Le Latino Market


Après quelques recherches d’épiceries, le Latino Market apparaît comme le mieux achalandé de Paris. Dans le 15e arrondissement, un ballet incessant de personnes d’origine latine m’a donné confiance immédiatement sur l’intérêt de cette petite boutique discrète en haut d’une vielle rue pavée de paris.

A l’intérieur, tout est propre et organisé, on peut tout trouver pour préparer ses propres ‘‘ceviche’’, pains de maïs et autres. J’ai aussi trouvé toutes sortes de haricots (allant jusqu’à 7 cm de long), ainsi que des produits cosmétiques à base de bave d’escargots.

J’ai acheté des produits que je n’avais jamais vus, tels que ‘‘l’achiote entero’’. Couramment appelé le « safran du pauvre », il est principalement cultivé au Pérou et au Brésil. Cette épice permet de colorer vos plats, tels que les viandes ou les paëllas grâce à sa grande richesse en carotène. Ces graines doivent être dissoutes dans un peu d’huile avant d’être utilisées en cuisine.

Le Mocochinchi est l’un des produits que j’ai découvert dans cette épicerie, il s’agit de pèches pelées puis déshydratées  utilisée pour réaliser une boisson bolivienne.
Pour cela, il faut laisser tremper les pêches dans l’eau durant tout une nuit, puis bouillir cette eau pour réaliser un sirop avec de la cannelle.

Point historique : Durant l’été 2012, le ministre des affaires étrangères boliviennes à demandé aux Boliviens de boire le Mocochinchi comme une alternative au Coca Cola, afin de lutter contre l’impérialisme économique américain en Bolivie.

Retrouvez les articles suivants et vidéos permettant de voir comment cuisiner ces produits très prochainement !!

 

 
 
 
 
 

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