Une feuille aux vertus hallucinantes !
Une tradition ancestrale !
La consommation des feuilles de coca est une tradition millénaire sur l’Altiplano. Les Boliviens, comme d’autres peuples andins, ont ainsi pour coutume de mâcher des feuilles de coca quotidiennement, cependant, on en retrouve très peu dans la cuisine traditionnelle de Bolivie. Le 12 mars est même la journée nationale de la mastication de la feuille de coca : « l’acullico ».
La petite feuille verte est sacrée, et depuis toujours appréciée pour ses vertus. La coca permet une meilleure résistance à l’effort, et atténue la sensation de faim. Elle est aussi recommandée pour lutter contre les effets de l’altitude. Infusée ou mâchée, la feuille n’est pas hallucinogène, ses effets sont ceux d’un simple excitant, comparables à ceux du café. Ainsi, elle est beaucoup mastiquée par les travailleurs,
Avec une altitude de plus de 4.000 mètres dans certains quartiers de La Paz, l’impression d’avoir couru un semi-marathon après avoir déambulé une demi-heure dans les rues est bien réelle. Ainsi cette petite feuille est aussi consommée par de nombreux touristes, car elle permet de faire passer les maux de tête et les nausées liées au mal des montagnes ; elle est même offerte dans la plupart des hôtels et auberges de jeunesse en guise de bienvenue !
Considérée comme une substance illicite par la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 des Nations unies, la feuille de coca est interdite à travers le monde. Pourtant, depuis le 12 mars 2013, l’organisation internationale permet à la Bolivie, au Pérou et à la Colombie de cultiver et vendre légalement la feuille de coca, à condition qu’elle soit réservée à la consommation traditionnelle.
Durant notre food trip, nous avons bien tenté de macher ces petites feuilles, mais le goût n’est vraiment pas agréable, et les effets sur le mal des montagnes ne nous a pas été flagrant !